Ce soir, je serai la plus belle
pour aller danser.
Danser.
Pour mieux évincer toutes celles
que tu as aimées.
Aimées.
Ce soir je serai la plus tendre
quand tu me diras.
Diras.
Tous les mots que je veux entendre
murmurer par toi.
Par toi.
Je fonde l'espoir que la robe que j'ai voulue
et que j'ai cousue
point par point
sera chiffonnée
et les cheveux que j'ai coiffés
décoiffés
par tes mains.
Quand la nuit refermait ses ailes
j'ai souvent rêvé.
Rêvé.
Que dans la soie et la dentelle
un soir je serai la plus belle.
La plus belle pour aller danser.
Tu peux me donner le souffle qui manque à ma vie
dans un premier cri
de bonheur.
Si tu veux ce soir cueillir le printemps de mes jours
et l'amour en mon cœur.
Pour connaître la joie nouvelle
du premier baiser
je sais
qu'au seuil des amours éternelles
il faut que je sois la plus belle.
La plus belle pour aller danser.
Sylvie Vartan, Mercury.
*No me siento demasiado próximo a Loquillo y sus postulados musicales -los tupés y yo no nos llevamos-, aunque hay, sin embargo, algo que comparto entusiásticamente con el del Clot: su reivindicación constante de la pareja formada por Johnny Hallyday y Sylvie Vartan. Obedecerá, en mi caso -probablemente, también en el del Loco- a mi afrancesamiento patológico, ése que hacía que Taylor me dejara frío mientras diera todo por haberme acercado un solo segundo a los dientes diastémicos más divinos del showbiz -Paradis y Conde, chincháos-.
Feliz semana.
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